Santo Domingo — Le nombre de Dominicains résidant à l’étranger a atteint 2 874 124, selon les informations publiées hier par l’Institut des Dominicains à l’étranger (Index).
Ces chiffres proviennent de la quatrième mise à jour du « Registre sociodémographique des Dominicains résidant à l’étranger ».
Celinés Toribio, Vice-Ministre chargé des Communautés Dominicaines à l’étranger et Directrice de l’Index, a confirmé que le nombre de Dominicains vivant à l’extérieur du pays s’élève désormais à 2 874 124 personnes.
Parmi ce total, 2 398 009 résident aux États-Unis, tandis que 201 162 vivent en Espagne.
Toribio a précisé que, sur l’ensemble des Dominicains à l’étranger, 1 480 252 sont des femmes, tandis que 1 284 882 sont des hommes.
D’autres pays abritent également une partie importante de la communauté dominicaine à l’étranger, notamment l’Italie avec 29 791 personnes, le Chili avec 22 836, le Canada avec 22 125, les Pays-Bas avec 17 979, ainsi que le Venezuela, où vivent 11 399 Dominicains.
Elle a ajouté que ces nations constituent les principaux foyers de la diaspora dominicaine, avec les États-Unis qui restent la destination privilégiée pour des centaines de ressortissants.
Dans ce contexte, Toribio a souligné que, dans ces chiffres, « seules les personnes résidant avec un statut légal sont prises en compte ».
Cela parce que la donnée présentée ne représente pas la totalité de la communauté dominicaine à l’étranger, notamment en raison du statut irrégulier de certains migrants ou parce qu’ils appartiennent à des catégories de population plus larges, ce qui suggère que le chiffre réel pourrait être supérieur.
« Ce sont les données que nous communiquent les agences habilitées », a-t-elle expliqué.
Elle a également précisé que ces statistiques proviennent du Registre 2024, qui couvre 119 districts à travers le monde, y compris, pour la première fois, l’Égypte, les Émirats arabes unis et le Qatar.
L’événement a été présidé par le ministre des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, qui a souligné que ce travail technique reflète la vision du gouvernement selon laquelle ses politiques migratoires doivent reposer sur des informations précises et véridiques, afin de renforcer la protection des droits des Dominicains à l’étranger.
Álvarez a insisté sur l’importance de disposer d’un tel outil pour élaborer des stratégies et des projets destinés aux nationaux résidant à l’étranger.
« Ce registre », a-t-il déclaré, « en plus d’être une compilation statistique, constitue un instrument qui nous permet d’identifier des opportunités économiques et sociales et facilite l’intégration de la diaspora dans la nation. »
La cérémonie a été suivie par des représentants de Western Union et Vimenca, partenaires officiels pour le registre, ainsi que par des responsables du Mirex, des dirigeants des médias, des leaders d’opinion, ainsi que par des membres du monde académique, de la société civile et de la diaspora dominicaine.